Négociation de l’accord sur la qualité de vie au travail – Mercredi 25 octobre 2017

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France. Il s’agit de la quatrième réunion, consacrée à la relecture du texte remanié par la Direction sur le droit à la déconnexion.

Ce texte comprend la formation des managers, le bon usage des mails et des outils, l’organisation du travail et les mesures de contrôle.

Les principales remarques sont :

  • Le droit à la déconnexion doit pouvoir s’exercer pendant les heures de travail (réunion, temps pris pour se concentrer, etc..) ;
  • La droit à la déconnexion concerne tous les domaines touchés par la digitalisation, c’est-à-dire pratiquement tous les outils de l’environnement professionnel et même personnel (téléphone perso) ;
  • Selon les organisations syndicales, une enquête annuelle permettrait de suivre l’évolution (nombre de mails etc..) ;
  • Des négociations locales seront nécessaires pour compléter les dispositifs de contrôle proposés dans l’accord par la Direction qui ne sont que limités et très généraux.

La CFTC insiste sur le fait que :

  • Le salarié doit pouvoir se déconnecter aussi sans subir de pressions pendant son temps de travail ;
  • Les open-space poussent les salariés à favoriser l’utilisation de la communication numérique contre la communication orale (qui est bruyante); nous estimons une hausse d’au moins 20% lorsqu’on passe des bureaux aux open-space ;
  • L’amplitude (de la journée, des pointes de charges etc..) doit être prise en compte et l’on ne doit pas se contenter de mesurer la conformité aux limites (heure de sortie par exemple) qui ne sont que des remparts ultimes ;
  • Les outils groupes (envoyant des messages qui arrivent pendant le WE !) devront être modifiés pour être exemplaires ;
  • le droit à la connexion doit aussi être pris en compte.

Prochaine réunion le 13 novembre (relecture du projet de  texte de la Direction sur les Risques Psycho-sociaux), suivie de réunions les 4, 11 et 18 décembre.

Négociation de l’accord handicap – Vendredi 27 octobre 2017

Pierre Groisy, DRH France, diffuse une nouvelle version du projet d’accord handicap 2018-2020 et nous passons en revue ce document.

Nous faisons remarquer que le texte de l’accord est long, comporte beaucoup de redites et des phrases alambiquées comme celle-ci : « A l’issue de chaque contrat d’alternance, une analyse, sera faite afin d’examiner la possibilité d’un recrutement, sous réserve des disponibilités d’emploi. »

Le projet prend en compte la prochaine transformation de sociétés du groupe en établissements (fusion des entités juridiques du groupe) et le remplacement progressif des comités d’entreprises par des comités sociaux d’entreprises (ordonnances Macron).

Nous insistons sur la nécessité d’actions de proximité.

Nous demandons que Thales propose une aide pédagogique aux CRP – Centre de Rééducation Professionnelle – pour que leurs programmes de formation correspondent aux besoins des entreprises (Thales analyse que ce n’est pas toujours le cas aujourd’hui).

Nous demandons à la direction d’être vigilante pour que les actions relatives à la norme Afnor sur les entreprises handi-accueillantes ne soient pas, pour certains sites, un paravent pour dissimuler le peu d’actions réelles en faveur de l’emploi de personnes handicapées.

Les conditions de départ en retraite anticipée des salariés handicapés s’étant durcies, nous demandons une attribution plus large de la majoration de trois de l’indemnité de départ en retraite pour les salariés handicapés.

Négociation qualité de vie au travail – Lundi 16 octobre 2017

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France. Il s’agit de la troisième réunion, qui s’est déroulée en deux parties.

Étude du texte proposé par la direction pour figurer dans le projet d’accord au chapitre sur le droit à la déconnexion

Ce texte comporte plusieurs paragraphes :la formations des managers associée, le bon usage des mails et des outils, l’organisation du travail et les mesures de contrôle.

Les principales remarques sont :

  • L’attribution des outils (push-mail, mobility) par fonction et non NR est un point dont la rédaction reste encore à clarifier. Ces outils sont encore souvent considérés comme des marqueurs de statut et ceux qui en ont besoin pour leur fonction peinent à les obtenir dans certaines sociétés,
  • L’évocation lors de l’EAA de la charge du travail et de l’utilisation des outils numériques reste aussi à clarifier,
  • L’utilisation des réseaux sociaux (Citadel étant un WhatsApp « like » comme e-communities  est un Facebook « like ») mérite selon la CFTC un traitement particulier,
  • Un lien avec le « Document unique d’évaluation des risques professionnels » (DUER) doit exister,
  • La sensibilisation ne peut pas s’appuyer principalement sur la semaine annuelle QVT (les moyens dépendant trop de la taille du site).

Travail sur le thème des Risques PsychoSociaux (RPS).

Il s’agit de traiter l’aspect évaluation de ces RPS. La Direction propose de généraliser la mise en place d’observatoire (tenus par un cabinet spécialisé à choisir dans une liste restreinte), qui s’appuierait sur des questionnaire validés ( à priori Karasek et Siegrist), pour délivrer un plan d’actions qui se confluerait par une réévaluation des RPS, etc…

Autres points

La non prise en compte par les questionnaires, qui sont anciens, des nouvelles contraintes induites par les outils numériques (exemple la déconnexion).

La déclinaisons de ces évaluations dans le DUER.

La gestion des situations d’urgence, et en général la déclinaison précise de la prévention primaire/secondaire/tertiaire à mettre en place.

Les effets que pourrait avoir sur les RPS le passage généralisé à une déclinaisons de « entreprise libérée » à la Thales comme c’est le cas sur certains sites.

A remarquer que ces échanges se font sans avoir une connaissance précise des prérogatives de ce qui sera l’équivalent du CHSCT dans les nouvelles lois du travail à venir !

Négociation de l’accord handicap – Mercredi 18 octobre 2017

Cette réunion à laquelle participe Gérard Lefranc, Directeur de Thales Mission Insertion (TMI),  est présidée par Pierre Groisy, DRH France.

La Direction insiste sur l’importance, hors finance, d’avoir un accord agréé pour continuer de travailler avec le ministère concerné.

Cette troisième réunion est consacrée à l’étude du texte de l’accord proposé par la direction, qui est pour l’essentiel une mise à jour du texte de l’accord précédant (2015-2016-2017) dans lequel le chapitre Territorialité a été remanié.

Les principaux points évoqués sont :

  • La difficulté de faire des avances financières pour pallier le délai important de prise en charge officielle ainsi que le financement pérenne de TMI,
  • La généralisation du dispositif de l’accord à tous les bénéficiaires de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (BOETH) et pas seulement les personnes reconnues par la MDPH,
  • La généralisation d’une commission handicap locale quelle que soit la taille de l’établissement,
  • La mise en place de groupes de travail locaux de 5 à 6 personnes pour dialoguer avec les acteurs locaux (CRP, Lycées, etc..),
  • La lecture des objectifs (6% du taux d’emploi sans évolution mais augmentation du nombre de stagiaires et d’alternants et du travail confié au milieu protégé),
  • La lecture de l’accord qui doit être la même dans toutes les entreprises et qui doit être connue des services paie.

 

 

 

 

Déclaration des élus CFTC au CCE Thales SA – Mardi 3 octobre 2017

Les élus CFTC se prononcent contre le projet de fusions. En effet, si certaines fusions peuvent avoir un sens industriel, l’opération d’ensemble ne présente pas d’objectifs clairs. De plus, ces fusions posent question quant à l’organisation future des sociétés, particulièrement pour les fonctions support, et pour le fonctionnement ultérieur des IRP (Instances Représentatives du Personnel) qui laisse craindre un appauvrissement du dialogue social, lequel n’en a pas besoin dans un environnement changeant.

Par ailleurs, il faut noter que les fusions impacteront directement la participation, ce qui revient à priver les salariés du résultat de leurs efforts en cours d’année.

La Direction pourrait atténuer cet effet négatif si elle voulait s’en donner les moyens.

Négociation sur le droit à la déconnexion – Vendredi 22 septembre 2017

Cette réunion est présidée par Pierre Groisy, DRH France. Il s’agit de la première des réunions à thèmes, consacrée au droit à la déconnexion. Rappel :

 

Lors de cette réunion la CFTC a appelé à la simplicité et la cohérence des principes, rappelé l’importance de la charge de travail, et insisté sur la préparation du futur: il faut avoir une idée de quels seront les outils de demain si l’on veut anticiper un peu ; la CFTC demande donc une présentation sur ce sujet pour le groupe de négociation.

Les différents sujets débattus ont été :

  • L’attribution des outils (push-mail, mobility) par fonction et non par NR (assimilé alors à un outil de « statut »), et en général la digitalisation du poste de travail qui mérite comme le demande la CFTC l’intervention du responsable Digital Factory et Digital Transformation du Groupe,
  • La formation des managers (en particulier distinguer ce qui est urgent et ce qui est important), posant la question générale de l’exemplarité du management, et celle du Groupe dont l’initiative du type « Hackathon » (48 h en continu !) est jugée anti-pédagogique, et le développement du e-learning ambigu,
  • Définition de règles d’or d’utilisation des mails , en gardant en tête qu’il est évident que le droit à la déconnexion ne vise pas seulement les mails, et donc pratiques éventuelles de réunion sans être connecté, voire journée « années 80 » sans réseaux ; la direction rappelle la possibilité d’envoi de mails en différé,
  • L’identification des salariés travaillant à l’international avec des besoins de connexion différents,
  • La charge du travail, sujet qui sera poursuivi lors de la réflexion sur les RPS, et son évocation lors de l’EAA, sachant que la possibilité de faire payer aux projets les heures de connexions hors usine,
  • L’aspect « code de la route » des usages : l’impossibilité d’envoyer des mails après une certaine heure, avertissement par pop-up d’alerte contesté par certains car peu pratique, relevé anonyme des connexions hors heures de travail, mesure de l’ampleur des anomalies,
  • des discussions sur le sujet en réunions collectives et en échange individuel (EAA …).

Principes de politique salariale – Lundi 18 septembre 2017

La réunion est présidée par le DRH France accompagné du VP Compensations & Benefits.

Avant d’aborder les principes de la politique salariale, un débat a lieu sur la finalisation de l’accord de transition dans le cadre des fusions de sociétés ; la participation aux négociations des syndicats représentatifs dans les sociétés actuelles, qui ne le seront pas dans les sociétés fusionnées ; la CFTC a rappelé sa demande que les OS actuellement représentatives dans une société « absorbée » puissent participer aux négociations liée à la fusion (harmonisation des statuts etc…) au niveau de la future société « absorbante » même si elles ne disposent pas du droit de vote.

Sur le projet de l’accord de transition, les organisations syndicales ont souhaité que le texte évoque la concertation sur le temps de travail sans obliger à renégocier l’accord de juillet 2000.

Concernant la politique salariale, la Direction réfléchit à des NAO sur une période de 2 ans au lieu d’un an actuellement, ce qui, selon elle, pourrait donner un peu de souplesse.

Les organisations syndicales rappellent que la politique salariale s’inscrit dans le cadre plus large de la politique globale de rémunérations, qui comporte bien d’autres éléments que le seul salaire, et que la réflexion doit inclure le partage de la valeur ajoutée de l’entreprise entre salariés, actionnaires et investissements dans l’entreprise, y compris les aspects de productivité.

La Direction distingue les NAO, qui portent sur les salaires et le temps de travail, et seront ouvertes en octobre, avec pour objectif la lettre de cadrage à fin octobre, et la discussion plus large sur le sujet des rémunérations, qui est moins contrainte par le calendrier des fusions de sociétés.

Les organisations syndicales demandent que soit abordé le schéma de rémunérations variables, dont les rémunérations différées : les LTI (long term incentive, qui concerne les LR 12 et 11), les MTI (middle term incentive, qui concerne les LR10) et les STI (short term incentive) qui peut concerner les LR 8 et 9 sur décision managériale.

Les organisations syndicales rappellent que la rémunération des salariés ne peut reposer sur la seule performance économique, mais doit aussi prendre en compte le contexte économique et social.

La CFTC rappelle sa demande que les objectifs de rémunération soient communiqués en temps voulu, qu’ils soient lisibles et compréhensibles. La CFTC demande également à aller plus loin dans la simplification des scénarios financiers et dans la réduction de leur nombre afin d’assurer l’équité dans une même équipe.

En fin de réunion, la CFTC exprime son désaccord sur l’organisation de la prochaine réunion sur la Qualité de Vie au travail et les réunions handicap, prévues en groupes de travail ; ceci n’est pas compatible d’un calendrier extrêmement contraint et des ressources syndicales disponibles, de la nécessité d’approfondir et pose une question méthodologique.

Négociation d’un nouvel accord handicap – Mercredi 13 septembre 2017

L’accord handicap actuel couvre la période 2015-2017 et doit être renégocié, signé et agréé par la Direccte. La réunion débute par une [ddownload id= »1524″ text= »présentation faite par Pierre Groisy »], DRH, et Gérard Lefranc, TMI.

Pour l’agrément de la Direccte, la date est le 12 décembre avec un envoi des documents avant le 1er décembre 2017.

Suivi des objectifs de recrutements

Alternants CDI CDD Stagiaires
Objectif 2015-2017 38 72 48 246
Réalisé à fin septembre 2017 52 85 45 104

Des bourses Thales éducation de 2 000 € sont accessibles aux stagiaires ou alternants en situation de handicap.

La loi « Travail » du 8 août 2016 a institué un nouveau dispositif d’ « emploi accompagné ».

Un participant cite le cas d’un salarié qui, en raison de son handicap, a besoin d’une souris ergonomique de 70 €. Pour son chef de service, les dépenses liées au handicap relèvent de Thales Mission Insertion. Il faut donc des mois de démarches pour obtenir les 70 € de la souris !

Il est suggéré de réfléchir aux techniques que Thales pourrait proposer pour les handicapés à l’occasion des jeux olympiques de 2024, dont les jeux paralympiques.

Les prochaines réunions porteront sur des thèmes à préciser.