La 1ère réunion de négociation du futur accord anticipation est présidée par le VP RH France.
À noter que la GPEC devient GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels).
Parmi la liste de revendications concernant l’accord anticipation et le fonctionnement à venir de la commission Groupe anticipation :
- quid de la désindustrialisation (interne et chez nos fournisseurs) qui peut résulter de la politique de sous-traitance,
- Suivre le management de la sous-traitance pour assurer une réalité à la responsabilité sociale et environnementale en lien avec la territorialité (audit social des politiques d’achat).
Ces deux points sont de plus en plus soulevés au moment des expertises demandées par les CCE.
Également évoqués :
- conséquences de la « digitalisation » en termes de désadaptation de l’emploi (départs en « préparation de retraite »),
- travailler sur les parcours de formation professionnelle (puisque le système a été modifié) pour maintenir l’employabilité, réfléchir à l’évolution de la convention Métallurgie pour sécuriser les parcours…
La CFTC propose notamment, ce que la direction semble retenir, de faire venir le VP ingénierie en commission centrale anticipation pour échanger sur l’évolution des métiers techniques et sur la digitalisation. On pourra ultérieurement faire venir le patron de l’industrie pour parler sous-traitance.
La question de traiter de prospective en CCA n’est pas approfondie.
La direction fait valoir les bénéfices de l’accord en termes de préservation des emplois, (5000 emplois 1er accord, 2000 2ème accord, 7000 au total) et d’accompagnement des salariés dont les postes ont été supprimés depuis le début de l’accord, ce qui est un succès incontestable de l’accord, contrairement à la GPEC que le Groupe a plus de mal à observer…
La direction semble attendre de l’accord qu’il permette un meilleur équilibre entre local et central.