Après des négociations salariales annuelles décevantes, les fameuses NAO, pendant lesquelles vos représentants se sont heurtés à une Direction intransigeante et en totale rupture avec le dialogue social respectueux et de qualité en vigueur durant la courte présidence de Jean-Bernard Lévy, les feuilles de position et les parts variables, pour ceux qui en ont, sont arrivées.
Rappel des demandes de la CFTC
- une progression des salaires de l’ordre de 2,5%,
- une augmentation générale pour tous les salariés, mensuels et cadres, destinée à compenser le coût de la vie,
- la réintégration de la part variable des cadres dans le salaire de base,
- la mise au niveau du Groupe des taux cibles des parts variables pour les sociétés du Groupe qui ne les ont pas ralliés, TSA et TMI notamment,
- qu’une attention particulière soit portée aux salariés qui sont dans la même position depuis 2 ans,
- que le passage en position II des jeunes ingénieurs et cadres s’opère au maximum au terme de 12 mois,
- un salaire minimum pour le Groupe. Le chiffre de 2 000 € mensuels avait été annoncé.
Notre analyse de la politique salariale de la Direction
Les augmentations plafonnent entre 1 et 2%. Il y a encore beaucoup de salaires inférieurs à 2 000 € etles embauches se font de plus en plus avec des salaires bas.
Certes, ici ou là des primes (non pérennes) ont été accordées afin de calmer la grogne, mais ce ne sont que des primes, pas du salaire…
Quant à la part variable, elle est calculée à partir d’une véritable usine à gaz qui prétend refléter les efforts par BL – Business Line. Ce qui est injuste au final car tous travaillent pour la même société. Résultat, dans une société donnée, la part collective BL s’échelonne entre 75 et 135% ; ce qui, entre autres, ne facilite pas la mobilité entre BL. Ajoutez à cela que la part collective liée aux performances du Groupe est plombée par DCNS et on aboutit à une baisse de 15 à 25% de la part variable.
En résumé, cette année les salariés constateront une baisse de leur pouvoir d’achat !
La CFTC réitère ici quelques unes des autres demandes qu’elle a formulées lors des négociations de politique salariale :
Certes, ici ou là des primes (non pérennes) ont été accordées afin de calmer la grogne, mais ce ne sont que des primes, pas du salaire…
Quant à la part variable, elle est calculée à partir d’une véritable usine à gaz qui prétend refléter les efforts par BL – Business Line. Ce qui est injuste au final car tous travaillent pour la même société. Résultat, dans une société donnée, la part collective BL s’échelonne entre 75 et 135% ; ce qui, entre autres, ne facilite pas la mobilité entre BL. Ajoutez à cela que la part collective liée aux performances du Groupe est plombée par DCNS et on aboutit à une baisse de 15 à 25% de la part variable.
En résumé, cette année les salariés constateront une baisse de leur pouvoir d’achat !
La CFTC réitère ici quelques unes des autres demandes qu’elle a formulées lors des négociations de politique salariale :
- la révision du principe des EAA,
- que le budget de 0,1% pour l’égalité femme/homme soit utilisé totalement,
- que le montant « participation + intéressement » soit déplafonné,
- un salaire minimum pour le groupe THALES de 2 000€,
- la mise en place d’un CET – Compte epargne Temps,
- l’augmentation de l’abondement du PERCO.
La croissance de THALES ne peut se faire sans ses salariés, voire contre eux. Une telle attitude ne serait pas sans rappeler un certain PDG qui était à la tête de THALES il n’y a pas très longtemps. Nous avons tous en mémoire comment s’est terminée son aventure !
La CFTC se refuse à croire que la nouvelle Gouvernance souhaite s’engager dans la même voie.